Les Lenny Sur La Côte D'Azur, 2006 - Mon Journal En Français

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Lundi le 8 mai

Nos amis Eric et Susan nous ont emmenés à l'aéroport de J.F.K. C'était la première fois que nous volions en classe affaires et c'est inouï - c'est un monde complètement différent et merveilleux. Nous ne voyagerons plus qu'en classe "affaires" désormais !

Mardi le 9 mai

Nous sommes arrivés à l'aéroport de Nice et avons pris un taxi pour nous rendre à Villefranche-sur-Mer. Le temps était ensoleillé, le voyage fut bref et les paysages splendides. Nous sommes arrivés à l'hôtel Provençal et aussitôt sommes montés dans notre chambre, nous avons fait une sieste de deux heures et demie. A notre réveil, j'ai téléphoné à notre fils David pour le rassurer et lui dire que nous étions arrivés sains et saufs.

Une carte du village en main, nous avons exploré les escaliers et ruelles de la cité médiévale. Nous avons dîné dans le restaurant la Grignotière. Nous avons pris tous les deux du couscous. Pendant que nous buvions nos cafés il tombait des cordes et nous sommes restés à table jusqu'à ce qu'il ne pleuve plus. Nous sommes rentrés à l’hôtel et nous nous sommes endormis instantanément.

Mercredi le 10 mai

Nous avons dormi jusqu'à huit heures, ce qui pour nous est tard. Nous avons pris un petit déjeuner rapide à l'Hôtel car nous voulions suivre la visite commentée de la vieille ville et de la citadelle projetée pour dix heures.

Nous nous sommes précipités vers l'office du tourisme et sommes arrivés à l'heure pour la visite. Nous étions les seules personnes étrangères dans le groupe de huit et la jeune femme qui nous servait de guide a répété en anglais pour nous chacune des phrases qu'elle disait en français. Donc, j'ai entendu les commentaires deux fois. Elle nous a montré une partie de la citadelle qui, normalement, est fermée au public. Al s'intéressait surtout aux particularités militaires et moi plus aux sculptures de l'artiste Volti. Dans la cité médiévale elle nous a expliqué l'origine du nom de la rue du Poilu. Cette rue mène à la gare et, pendant la première guerre mondiale, les soldats partaient pour le front depuis cette gare. La rue est ainsi appelée car les soldats étant adultes se laissaient souvent pousser la barbe.

Nous avons mangé des salades à Loco-Loco et avons eu une conversation avec un couple d'américains, d'un âge certain, qui faisaient escale à Villefranche au cours d'une croisière, qu'ils effectuaient de la Floride à Barcelone. Ils nous ont dit qu'après la croisière ils iraient en voiture de Barcelone en Allemagne, où ils avaient habité autrefois, et où ils désiraient rendre visite à leurs amis.

L’après-midi nous nous sommes reposés dans notre chambre pendant qu’il pleuvait. Nous avons dîné dans un restaurant-pizzéria Le Roxy près de l'hôtel. J'ai choisi des Scampis et Al des raviolis à la Bolognaise.

Jeudi le 11 mai

Nous avons encore dormi jusqu'à huit heures. Après notre petit déjeuner nous sommes allés à l'office du tourisme pour acheter des carnets de tickets pour l’autobus, mais on nous a conseillé d’aller au magasin des fruits et des légumes. Nous y sommes allés et avons acheté deux carnets de dix voyages pour dix euro le carnet.

Nous avons pris l’autobus à la Gare Routière de Nice. Nous avons mis seulement 15 minutes pour y arriver. En marchant vers la promenade des Etats-Unis, nous avons vu beaucoup de policiers et barricades et nous nous sommes demandés pourquoi. Nous sommes allés au l'office du tourisme de Nice pour vérifier où se trouvait l’arrêt du bus de tourisme. On nous en a informés, mais quand nous y sommes arrivés, il y avait aussi beaucoup de policiers et il n’y avait aucun bus. Un policier m’a dit qu’il y avait une conférence de grands politiciens (Chirac inclus) et le bus n'empruntait pas son trajet habituel.

Nous avons décidé d’oublier le bus de tourisme et d’aller à pied le long de la mer jusqu’au Musée des Beaux Arts. Nous n’étions impressionnés ni par la plage ni par les hôtels de Nice. Il y avait trop de circulation et de bruit. Nous avions chaud et soif. Nous avons eu des parfaits de glaces au Gelateria Pinocchio en regardant le monde. Ça nous a plu – c’était très rafraîchissant !

Le Musée des Beaux Arts est difficile à trouver, mais cela en vaut la peine. Le bâtiment est aussi beau de l'extérieur que ce qui se trouve à l’intérieur. Les peintures et les sculptures datent du 16ème au 20ème siècles. Il y a des œuvres de Brueghel, de Boudin, de Rodin, de Sisley, de Dufy et de beaucoup d’autres. Nous avons surtout aimé un tableau de Jules Bastien Le Page de son grand-père.

Nous sommes retournés à la gare via la rue de France, un centre commercial pour des piétons. Nous avons mangé des paninis grillés sur une terrasse.

Il y avait beaucoup de monde dans la gare car les autobus étaient en retard à cause de la conférence des politiciens. Tout le monde s’est plaint et quand finalement le bus est arrivé, les gens se sont précipités en montant pour gagner une siège. Les françaises ne font pas bien la queue, mais je suis New-yorkaise et j’ai trouvé un siège. C’était près d’une dame d’un age certain et nous avons parlé, en français, de Nice et de New York. Je l’ai trouvé très chaleureuse.

Nous nous sommes reposés dans notre chambre et puis avons dîné à la Campanette, un restaurant français dans la vieille ville. Al a choisi la soupe de poisson, le steak au poivre et la tarte citron. J’ai choisi la salade de tomates et mozzarella, les pâtes aux coquillages, et la tarte citron aussi. Nous nous sommes promenés le long de la baie et puis avons bu du café au restaurant Le Calypso.

Vendredi le 12 mai

Nous avons été réveillé tôt par le chante des oiseux qui volaient autour de notre hôtel. Ils ressemblaient à des hirondelles, mais ils sont plus grands que ça. Nous avons mangé un petit déjeuner relaxant et puis sommes allés à pied à la gare sur la rue du Poilu (comme des soldats).

Nous avons raté le train et nous avons dû attendre une heure le prochain, mais ce n’était pas grave. On avait une vue de la baie et du village et il faisait beau. Pendant l’heure, beaucoup de touristes américains sont descendus d’un bateau croisière et ils étaient très bruyants. Nous devions aller à Menton, mais nous avons présumé que les touristes devaient aller à Monte Carlo. Quand nous sommes montés à bord du train, c’était plein et il n’y avait aucun siège disponible. Une femme d’un certain age, qui a vu ma cane, m’a offert son siège. Je l’ai remercié et j’ai pris le siège. Quand le train s’est vidé à Monte Carlo, cette femme et Al se sont assis aussi. J’ai eu une conversation avec elle en français, jusqu'à la gare de Menton. Elle habitait Cagnes-sur-mer et allait allés à Vintimille en Italie, pour acheter des cartons de cigarettes, qui y sont moins chères. Elle a dit qu’elle faisait le même voyage chaque semaine.

En arrivant à Menton, nous nous sommes dirigés vers l'office du tourisme de Menton. Il y avait un homme très gentil, qui nous avons indiqué où se trouvait le marché de la brocante. Nous y sommes allés le long de la mer et c’était dans un lieu très agréable. Nous avons regardé les choses diverses sur les tables et les seules choses que j’ai achetées sont deux livres de poche pour un euro et demi chacun.

Nous avons cherché le restaurant Carnival dont nous avions entendu parler dans le New York Times. Il se trouve près du Bastion et en face du port de plaisance. C’était un restaurant très agréable et le patron était gentil. Je lui ai raconté l’histoire du New York Times et il m’a demandé de le lui envoyer par courriel, malgré le fait qu’il n’était pas sûr de son adresse de courriel. Je lui ai dit que j’essayerais de le faire. La cuisine était excellente. Al a choisi les pâtes au homard et la mousse au chocolat. J’ai choisi les gnocchis aux crevettes et la tarte tatin à la glace.

Nous avons visité la vielle ville de Menton et avons léché les vitrines. Nous sommes retournés à la gare de Menton via la rue de Bréa, un centre commercial pour des piétons et puis sommes rentrés en train à Villefranche-sur-mer.

J’ai envoyé quelques courriels, un au patron du restaurant inclus, dans Chez Net un café de l’Internet et un bar australien, qui était très bruyant. Quand nous sommes rentrés à l’hôtel, j’ai découvert qu’il y avait un ordinateur pour l’usage de la clientèle de l’hôtel. Je l’ai utilisé pendant notre séjour, malgré le clavier français, qui pour moi, était difficile, mais réalisable.

Après nous être reposés dans notre chambre, nous avons encore dîné dans Le Roxy. J'ai choisi l’aubergine au parmesan et Al les raviolis à la Bolognaise.

Samedi le 13 mai

Après un autre petit déjeuner relaxant, nous avons pris l’autobus pour la Villa Euphrussi de Rothschild. C’est un magnifique palais rose édifié par la baronne de Rothschild dans de magnifiques jardins. Nous avons fait un tour du bâtiment et puis avons bu des cafés et avons mangé des pâtisseries sur la terrasse. Il y a plusieurs jardins de thèmes différents, comme français, japonais, florentin, espagnol, exotique etc. Nous nous sommes promenés dans tous les jardins, qui sillonnent la colline.

Il n’y avait pas d’autobus pour le retour avant une heure et demie et nous sommes donc allés à pied au port du Saint-Jean Cap Ferrat. Nous avons trouvé la Villa Marie-Antoinette où Muriel avait habité et nous avons pris quelques photographies pour elle. Nous avons mangé des paninis et des boissons non alcoolisées au Seaside Snack Bar et Terrasse et puis avons pris l’autobus pour Villefranche.

Après nous être reposés dans notre chambre, nous avons dîné au restaurant de l’hôtel. Al a pris une entrecôte et un dessert qui s’appelait un « tropézien » (comme St-Tropez) et j’ai choisi des onglets de veau et un mousse au chocolat.

Dimanche le 14 mai

Après un autre petit déjeuner relaxant, nous sommes allés au marché de la brocante à Villefranche, qui se trouvait sur deux sites différents. Le premier marché se tenait près de l’hôtel au parc François Binon. Nous avons regardé sans acheter et puis, avons visité l'autre partie, près du port, Place Amélie Polonais. Les articles vendus au parc étaient plus luxueux, mais tous étaient intéressants.

Nous avons eu des pizzas et des bières au restaurant Le Calypso et puis avons fait un tour des musées de la Citadelle.

Après nous être reposés dans notre chambre, nous avons encore dîné au Roxy. J'ai choisi les cannellonis et Al a encore choisi les raviolis à la Bolognaise. À la table voisine, il y avait un couple d'un certain âge parlant seulement anglais, sans aucun mot en français ! Nous avons eu une longue conversation avec eux sur les sujets de l'Angleterre, des Etats-Unis et de la France. Ils étaient tous les deux veufs avant leur mariage il y avait onze ans. Elle avait habité Hong Kong et lui Londres. Maintenant, ils vivaient dans un village du sud de l'Angleterre, au bord de la mer, et passaient quelques mois à Villefranche où le fils de la femme habitait. Al et moi les avons trouvés très snobs. Il a dit qu’ils détestaient Londres car il y avait trop d'étrangers, ils se lamentaient de la perte de l'empire britannique et disaient que les français étaient tous paresseux !

Lundi le 14 mai

Il y avait une foule d’américains dans l’hôtel, qui étaient arrivé dans l’hôtel la veille. Ils faisaient partie du groupe de l’entreprise de Rick Steves et participaient à une visite guidée. Ils étaient très bruyants et avaient l’air des « ugly Americans ». J’ai entendu dire qu’ils allaient rester trois jours. Le petit matin, pour la première fois, il n’y avait pas assez d’eau chaude pour nos douches et notre petit déjeuner fut moins agréable.

Nous sommes allés a la poste pour envoyer l’article du New York Times au patron du restaurant Carnival à Menton. J’espère qu’il le reçevra !

Nous avons pris l'autobus pour Nice et sommes allés au palais Lascaris dans la vielle ville. C’était un château élégant dans une rue ordinaire. Il n’y avait pas grande chose à voir dedans, mais nous avons eu une longue conversation (en anglais) avec un gardien du palais qui, manifestement, avait besoin de parler à quelqu’un. Il a dit qu’il était musicien et il nous a fait écouter une de ses compositions sur son appareil musical.

Puis nous sommes allés au marché à la brocante sur le Cours Saleya. Nous n’avions jamais vu un marché si grand que ça. C’était énorme ! Après avoir regardé sans acheter la première partie du marché, nous avons déjeuné dans le restaurant Côte Sud qui se trouvait au bord du marché. J’ai eu une salade niçoise, des moules frites et une salade des fruits. Al a eu la salade niçoise, le saumon et une tarte tatin. Puis Al a dit que nous devions voir tous les articles sur toutes les tables et nous avons fait ça malgré la chaleur et ma fatigue.

Nous avons pris l’autobus pour Villefranche et sommes allés dans une papeterie « la maison de la presse » où nous avons acheté quelques livres de poche et aussi quelques B.D. des Simpsons. En rentrant à l’hôtel, nous avons fait une petite sieste.

Nous avons dîné au Palmiers près du port, à Place Amélie Polonais. Al a pris des pâtes à la Bolognaise et moi des pâtes au pistou.

Mardi le 15 mai

C’était le jour où nous devions aller à Eze village. Nous avons pris l’autobus pour la Gare Routière de Nice et puis nous avons profité d'une correspondance gratuite pour prendre l’autobus pour Eze village, qui est un village perché médiéval. Une fois rentrés dans la citadelle, on ne pouvait voir la vue que dans les hôtels et restaurants chers. Les rues sont très étroites et à pic avec beaucoup d’escaliers qui sillonnent la colline en direction du sommet.

Muriel nous avait recommandé de prendre des boissons à La Chèvre d'Or,un hôtel restaurant très cher, afin de pouvoir admirer le point de vue. Nous l'avons fait mais cela n'en valait pas la peine. Nos deux verres nous ont coûté 32 euros et - en plus - les serveurs nous ont traité comme des indigents.

Nous avons décidé de ne pas manger dans la cité médiévale et de la quitter. En dehors des portes de la cité, il y avait une piste rustique qui descend à la mer et qui s’appelait « Chemin de Nietzche ». Nous y sommes descendu un peu pour regarder la vue et prendre quelques photographies. Nous avons déjeuné au restaurant Beleze près de l’arrêt d’autobus. Nous avons pris tous les deux les salades niçoises et avons pris l’autobus d’abord en direction de Nice et puis un autre pour Villefranche.

En rentrant à l’hôtel, nous avons fait une grande sieste et puis avons acheté des fruits et des noix au lieu de dîner.

Mercredi le 16 mai

C’était notre dernier jour entier sur la Côte d’Azur et nous étions d'accord pour rester à Villefranche et de ne pas faire grande chose. Nous nous sommes promenés au bord du port jusqu’aux plages, où il y avait beaucoup de personnes qui se doraient au soleil ou nageaient. Nous avons déjeuné au Palmiers. Nous avons choisi tous les deux les salades niçoises et des bières.

L’après-midi nous avons fait nos bagages et nous sommes reposés dans notre chambre en regardant la belle vue de la fenêtre. Nous avons dîné dans un restaurant agréable, dans la vieille ville « La Caravelle ». Pour notre dernier dîner, j’ai eu une salade à la chèvre, un fricassé de poule à la crème et des champignons et deux boules de glaces et Al a pris une salade à la mozzarella, du saumon, un fromage blanc accompagné de fruits et un café. Nous sommes restés sur un banc, en admirant les alentours.

Jeudi le 17 mai

Malgré le fait que j’avais mis le réveil pour 5 heures, je me suis réveillée à 4 heures. J’ai regardé le beau lever du soleil. Puis, nous avons pris nos petits déjeuners, avons pris un taxi pour l’aéroport et nous sommes arrivés à New York sans problème.


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